Titane de la réalisatrice et scénariste française Julia Ducournau a remporté samedi 17 juillet la Palme d’or. Première fois jugée par un jury majoritairement féminin cette Palme d’or consacre l’empowerment féminin, l’intelligibilité des genres et la diversité.
Titane le triomphe des monstres et de l’empowerment féminin
Univers queer et horrifique
La réalisatrice a remercié le jury « de reconnaître le besoin viscéral d’un monde plus inclusif et fluide, et de laisser entrer les monstres. » Julia aime le êtres singuliers, déformés et étranges qui peuplent son univers cinématographique à la fois queer et horrifique. C’est le cas dans Grave, son premier long métrage, un body horror anthropophage où une étudiante végétarienne victime elle aussi d’un accident de voiture, se délecte de sang dans une école vétérinaire aux allures de caserne. Avec Titane, Alexia interprétée par Agathe Roussel, une tueuse en série androgyne se métamorphose en fils prodigue d’un pompier bodybuildé joué par Vincent Lindon. Grave l’avait imposée en cheffe de file d’un cinéma de genre où le féminin l’emporte sur le masculin. Avec Titane, il gagne ses lettres de noblesse, récompensé par une palme d’or amplement méritée et fait un grand pas dans l’histoire du cinéma. Et ce n’est qu’un début car Cannes s’est engagé en signant la charte 50/50 en 2018 pour la parité et l’inclusivité.
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